…ou quelle mise en forme utiliser pour les liens au sein d’un texte
Posons le problème !
D’un point de vue du référencement, l’ancre d’un lien placé dans un contenu dispose d’une valeur contextuelle plus forte, à l’évidence, qu’une ancre de lien isolée et hors contexte (en pied de page, par exemple).
D’un point de vue de la lisibilité d’un article, des liens insérés dans un article peuvent être une gêne visuelle pour le lecteur.
Comment donc associer les contraintes de référencement et de lisibilité d’un article pour obtenir la meilleure utilisabilité possible ? Il semble qu’une mise en forme de lien peu marquée soit une solution raisonnable.
Les liens contextuels (maillage interne et externe)
Il semble approprié de fournir au lecteur des liens insérés dans les contenus qui leur sont proposés, soit pour définir par exemple un terme utilisé et renvoyer vers un lexique, soit pour créer des relations transversales entre différents articles traitant ou approfondissant un sujet en relation. Cela permet à l’internaute d’aller d’un lien à un autre afin de trouver rapidement une information plus pertinente, ou une information connexe…
Cependant, les liens sont généralement indiqués grâce à une police spécifique, une couleur différente, ou un effet de texte (souligné, gras, italique) qui va permettre à l’internaute de le repérer, mais qui va au final le gêner dans sa lecture. Car tout changement d’effet à l’intérieur même d’un corps de texte est une nuisance pour l’œil.
On notera pourtant que ces liens sont utiles au premier abord au lecteur. En effet, ces liens vont agir comme des repères visuels qui vont lui permettre de dégager rapidement les informations essentielles du texte, en lisant « en diagonale ». Mais dans un second temps, lorsque le lecteur va s’attacher à la lecture du contenu, ces changements de caractères risquent d’être perturbants pour la lisibilité.
Quelle mise en forme choisir pour indiquer ses liens au sein d’un texte ?
Nous voilà confronté à un dilemme. Il serait judicieux de présenter donc des liens disposant d’une mise en forme très visible pour une lecture en diagonale (liens repères) dans un premier temps, et une mise en forme beaucoup plus légère pour une lecture profonde et assidue, sans perturbation visuelle, dans un second temps.
Pourquoi ne pas opter pour une mise en forme qui soit à l’intermédiaire de ces principes ? Le changement de couleur de police semble être un principe assez répandu (comme chez Wikipedia), mais peut-être faudrait-il limiter la différence de teinte à un contraste moyen, à contrario de notre blog qui donne le mauvais exemple avec des liens fortement contrastés par rapport au contenu.
Le soulignement permanent des liens serait plutôt réservé aux liens en bas d’articles ou de pages permettant une lecture connexe et renvoyant entre autres vers d’autres sites internet, alors que le soulignement des liens en survol uniquement serait appliqué aux liens contextuels.
Enfin, les autres styles de mises en forme tels que gras, italique ou changement de police seraient plutôt à éviter…